Si cette année 2020 a profondément transformé le rapport à la parentalité, certaines ont également pu y voir un net regain de la natalité. Pourtant, le baby-boom du confinement annoncé par certains est contredit par la réalité des chiffres officiels de l’INSEE.
La parentalité en question en temps de Covid-19
Pour les futures mamans, la crise sanitaire a compliqué le rapport à la grossesse, même si les craintes et les angoisses ont pu évoluer au fur et à mesure de l’avancée des connaissances sur le coronavirus, et notamment concernant les risques pour la femme enceinte. En mars 2020, personne ne savait. C’est ce que confirme la professeure de psychopathologie de la périnatalité, de la parentalité et de la petite enfance à l’université de Paris, Jacqueline Wendland qui expliquait aux journalistes du Monde : « Leur suivi de grossesse a été chamboulé et, comme nous manquions de connaissances sur l’impact du coronavirus sur les femmes enceintes et les fœtus, elle a été marquée par la peur et l’isolement ».
Les conditions de l’accouchement ont fait couler beaucoup d’encre pendant cette crise sanitaire, avec le port du masque dans le viseur d’un grand nombre de jeunes mamans et de sages-femmes notamment. Mais les parents ont également pu souffrir du confinement et de l’isolement imposé à la maman et à son bébé. Ce manque d’interactions pendant les premières semaines de l’enfant a fait craindre à certains spécialistes une hausse inéluctable des dépressions post-partum. Il faudra cependant attendre plusieurs semaines, avant que les études en cours puissent quantifier et analyser le phénomène.
Des naissances en hausse ou pas ? Le mirage du baby-boom de 2020 !
Depuis le début de la pandémie, au Printemps 2020, les spécialistes de la maternité et de l’accouchement, des médecins obstétriciens aux sages-femmes, soulignent que le stress de cette épidémie génère des effets anxiogènes, peu propices, pour certaines femmes, avec l’idée d’une grossesse. Pourtant, dans les dernières semaines de l’année 2020, certains de ces acteurs ont souligné l’augmentation conséquence du nombre de grossesses. La presse locale se fait souvent l’écho de ce qu’elle appelle le « baby-boom du confinement ».
Ainsi, Céline Liey, sage-femme libérale installée à Bailleul sur Thérain (Oise) expliquait ce surcroit d’activité, qu’elle n’avait jamais connu : « Ça a commencé à augmenter après le premier confinement. Depuis septembre, ça ne se calme pas du tout. Cinq de mes patientes ont accouché le même week-end à l’hôpital. ». Et les témoignages de ce genre se multiplient dans toutes les régions de France, laissant penser que la natalité en France aurait connu un véritable boom. L’épidémie de coronavirus aurait donc, selon ses propos, eu plus de conséquences sur l’activité quotidienne des sages-femmes et cela devrait naturellement se prolonger pendant les premiers mois de 2021.
Une natalité en baisse, la sentence implacable de l’INSEE
C’est une toute autre vision, que nous dresse l’INSEE (Institut National de la Statistique et des études économiques) avec sa publication du bilan démographique du pays en 2020. Sans surprise, l’organisme public souligne la hausse historique de la mortalité. On a ainsi comptabilisé 667.400 décès en 2020, ce qui représente une hausse de 9 % par rapport à 2019 ou 2018. Bien que les études aient besoin d’être affinées, cette surmortalité en France comme dans tous les pays occidentaux interroge et fait débat. Mais les chiffes de la démographie française pour cette année 2020 tordent aussi le cou à ce mythe du Baby-boom du confinement.
L’INSEE recense ainsi 740.000 naissances au cours des 12 derniers mois, ce qui représente une baisse de la natalité de 1.8 % par rapport à 2019. Le phénomène n’est pas exceptionnel, puisque l’Hexagone enregistre ainsi sa 6ème année consécutive de baisse la natalité. Avec 1.84 enfants par femme, la France reste cependant le pays le plus fécond d’Europe. En revanche, le baby-boom n’a donc pas eu lieu en 2020, et selon les indicateurs étudiés par l’Insee et l’Institut national d’études démographiques (INED), il ne devrait pas caractériser les premiers mois de l’année 2021.
Et vous, avez-vous connu une hausse de votre activité dans les derniers mois de l’année 2020 ? et comment s’annonce ce début 2021 ?
Nous pas de hausse mais un bebe quand même installer 😂
Intox. Pas de hausse.
Un bébé pour Juin 😊
Ici bébé prevue pour juin
En 2020 ? Intox
Une petite fille prévue pour avril mais rien avoir avec le Covid
Bébé prévu début mars !!! Rien avoir avec le covid et le confinement. Parcours PMA et enfin un bébé !!!
Virginie Turlais même si y’a covid , j’essayé depuis un an et c’est arrivé pendant le deuxième confinement
Ma fille bébé surprise pour mai
2020 intox, 2021 info. Du moins dans mon entourage. 5 bébés de prévu pour 2021. Et pour nous toutes, rien à voir avec la covid. Faut arrêter avec cela sérieusement. Quand on a un aîné qui va sur ses trois ans, quand on a plus de 30 ans, quand on a un CDI, quand on a un logement et qu’on est bien installé, bien dans son couple marié ou non, au bout d’un moment le désire et concrétisation d’avoir un enfant est présent. Et ce n’est pas nous qui décidons la date exacte auquel bebe doit s’accrocher. Ça peut prendre du premier coup ( comme moi) ou plusieurs mois voir année. Et ça tombe maintenant. Navrée de décevoir vos statistiques. Navrée de vous dire qu’on attend pas un confinement pour se faire plaisir au lit, avoir des projets et les concrétiser.
Bb prévu pour dans quelques semaines 😍
Ici Bébé en avril 😃et une bonne clique de copines enceintes 🤰🏻
Mais rien à voir avec le confinement
Inès Tangharras
Bébé prévu pour février
Virginie Turlais félicitations
Marie Perruchet pareil pour moi les etait prévue que au 3 ans de mon fils 😅
Bébé pour juillet ☺️❤️
Rien à voir avec le covid, pas de confinement ni de couvre feu au moment de la conception 😁
Faux en 2020 il y a eu un baisse des natalité un peut partout dans le monde
Bebe surprise pour fin septembre début octobre :-O