Presqu’une sage-femme sur 4 a choisi d’exercer son activité sous forme libérale. Au moment de s’installer, la sage-femme doit se préparer à un long parcours, dont il faut connaitre les principales étapes.
Devenir sage-femme libérale, des formalités administratives à accomplir
Au 1er janvier 2020, la France comptabilisait 23.174 sages-femmes, et une très grande majorité de ces professionnelles de santé exerçait son activité à l’hôpital (60.2 %). 22.5 % ont choisi d’exercer en tant que sage-femme libérale, quand 10.5 % déclaraient une activité mixte. Ces données, issues des études RPPS / Drees, attestent que devenir sage-femme libérale concerne donc près d’une professionnelle sur 4.
Pour concrétiser cette ambition, il faudra, après avoir longuement mûri et préparé son projet (le choix de l’exercice libéral n’est pas sans conséquence sur l’organisation de son quotidien), se soumettre aux formalités administratives imposées avant l’installation.
La sage-femme libérale devra ainsi :
- S’inscrire au conseil départemental de l’Ordre des Sages-Femmes,
- S’enregistrer auprès des services de l’Assurance Maladie,
- Adhérer obligatoirement à la Caisse autonome de retraite des chirurgiens-dentistes et des sages-femmes (CARCDSF)
- Souscrire une assurance responsabilité professionnelle.
Outre ces formalités obligatoires avant l’installation, bien d’autres démarches devront être accomplies et certaines exigences devront être respectées. Ainsi, si la sage-femme libérale désire s’installer dans une zone considérée comme « sur-dotée », elle devra attendre le départ d’une professionnelle enregistrée sur la même zone (même si des dérogations ont été adoptées).
Du local professionnel au budget d’installation de la sage-femme libérale
Au-delà de ces formalités obligatoires, la future sage-femme libérale devra après avoir opté pour son mode d’exercice, du cabinet de sage-femme isolée à la participation à une maison de santé pluriprofessionnelle (MSP), se concentrer sur la concrétisation de son ambition. L’aspect financier de son installation sera déterminant, incluant aussi une autre question incontournable : le local professionnel.
Si ce dernier ne doit pas être aménagé dans des locaux commerciaux, il doit offrir à minima un point d’eau et un WC. Il représente aussi souvent une des dépenses les plus conséquentes dans le processus d’installation d’une sage-femme libérale. Il pourra être loué ou acheté, impliquant des dépenses de départ (ouverture des lignes pour la fourniture de gaz, électricité, …) et restera une des principales dépenses récurrentes du cabinet (location, remboursement d’emprunt, …)
Les dépenses liées à l’installation en tant que sage-femme libérale
Outre ces dépenses liées au local professionnel, la future sage-femme libérale devra élaborer un budget d’installation et un budget prévisionnel, incluant pour ce qui concerne les frais d’installation :
- Les dépenses d’aménagement avec l’achat de mobilier pour le bureau mais aussi la salle d’attente,
- L’achat de matériel médical (monitoring, balance bébé, doppler fœtal, …), des accessoires de préparation à la naissance (tapis, ballons, …) et de tous les consommables nécessaires à l’exercice de l’activité (essuie-mains, speculums, gants…)
- L’investissement dans du matériel informatique, qu’il s’agisse d’un ordinateur, d’un Smartphone, d’une tablette mais aussi du logiciel sage-femme, d’un logiciel de télétransmission, ….
Ces dépenses incontournables se doublent de frais moins conséquents, qui peuvent néanmoins alourdir la facture d’installation, comme pour ce qui concerne l’impression de cartes de visite, de lettres à en-tête, de fournitures diverses et variées (bureau, sanitaire, salle d’attente, …)
Rachat de patientèle ou budget de précaution ?
Cette période d’installation doit permettre à la sage-femme libérale de se constituer sa propre patientèle. Elle pourra, en cas de remplacement, décider de racheter la patientèle du cabinet concerné, et cet investissement sera alors une dépense récurrente supplémentaire. En moyenne, le rachat de patientèle est évalué à 50 % de la moyenne du CA sur les 3 dernières années. Cela garantit cependant de pouvoir remplir rapidement son agenda. Si la sage-femme libérale décide de se constituer sa patientèle par ses propres moyens, les premiers mois nécessiteront d’avoir anticipé ce « démarrage progressif » avec un budget prévisionnel, permettant de faire face à l’ensemble des dépenses du cabinet.
Devenir sage-femme libérale représente donc un challenge financier et budgétaire, qui ne doit pas être sous-estimé pour permettre d’atteindre ses objectifs.
Et vous, quelles ont été vos principales difficultés quand vous avez créé votre cabinet de sage-femme ? Quels conseils donneriez-vous à une professionnelle, souhaitant franchir le cap ?
Ça me fait bien rire
Choisir…
Comment dire…
La situation est telle dans les hôpitaux et clinique que tu as le choix entre trouver une place et être exploitée dans des conditions de travail indécente, ou être au chômage, ou t’installer en libéral et prier pour que ça suffise à bouffer et à payer ton loyer
On en parle dès taux de reconversion ????
Cela fait 2 ans que j’ai fermé mon cabinet, durant 7 ans d’exercice libéral mon activité n’a jamais décollé je ne pouvais pas en vivre. Un hôpital et d’autres chères collègues m’ont mis des bâtons dans les routes. Alors effectivement pour bouffer tu retournes en garde et là tu hallucines …. je pense que je vais relire mon bilan de compétences !!!!
Pour être libérale, il est nécessaire d’accepter l’absence de congés payés, d’arrêt maladie et un bénéfice en dessous du salaire d’une titulaire hospitalière, de savoir gérer l’agenda /qualité de prise en charge /rendement horaire, apprendre dans tous les secteurs de compétences que tu n’as jamais pratiqué à l’hôpital donc payer toutes les formations nécessaires, apprendre à dire non pour ne pas finir par un burnout et surtout faire un bon crédit pour acheter tous le matériel nécessaire au début de ton activité… Enfin, t’installer intelligemment à un endroit où les femmes ont besoin d’accéder aux soins, un désert médical ou déficitaire en sage-femme et en gyneco…
Mais, faire autre chose que ce métier, c’est bien aussi… Car une carrière entre 1700 et 2500 euros pour 1 master 2, responsabilités médicales et tant d’énergie chaque jour cela peut être décourageant.
La formation initiale est assez inadaptée à l’exercice libéral… Elle forme des Sages-femmes de service hospitalier…
Beaucoup d’idées reçues sur cette pratique et un métier qui s’éloigne de sa fonction d’accompagnement d’année en année…
Certaines pourraient être doulas aujourd’hui pour accompagner les couples dans l’humanité qui les a fait s’engager dans la profession de sage femme 🤔
En résumé vous êtes toutes entrain de dire que ce métier vend du rêve mais après c’est plutôt un cauchemard? Je suis infirmiere et j’envisage ce métier en reconversion car c’est celui de mes rêves mais vos discours m’interpelle fortement. Pouvez vous m’en dire plus ?
Vivement la retraite
Courage à vous mesdames ! Dans ma région avoir un rdv avec un.e gynéco c’est le parcours de la combattante. Heureusement qu’il y a des sages-femmes pour s’occuper de nous. La mienne est à l’écoute et bienveillante. J’espère qu’elle va pratiquer encore longtemps !
Martine Gouézé
C’est réducteur tout ça.!!
Toutes celles que j’ai côtoyés en libéral sont ravies de leur nouvel exercice. Elles sont devenues essentielles, vu la rareté des lieux d’accouchement et des gynécologues.
Bien sûr il faut s’investir à fond.
Les sages-femmes vous êtes indispensables aux femmes!!!! J’aime ma sage-femme d’amour ! Surtout continuez
Les charges, une sage femme liberale doit se préparer à gérer financièrement son cabinet. la gestion des stocks, les immobilisations, la relation urssaf cardcsf sont des paramètres à prendre en compte.
Ah et j’ai oublié aussi le mépris dont certaines collègues hospitalières (clinique et public confondu) font preuve quant à notre travail et tous les à priori qu’ils peuvent avoir à notre sujet alors même que la plupart n’ont jamais foutu les pieds dan sun cabinet libéral
Alice Hoffmann pourriez vous m’en dire plus ? Svp.
Angelique Grd par message c’est très fastidieux
Mais à l’occasion je veux bien qu’on en discute par téléphone si vous voulez
Martine Gouézé m’a sage femme était en arrête /partez en vacances et n’ai pas venu chercher son chèque pk parce quelle a négocié iplv de la fille quand je lui et dit nous sommes en réa et pk… Et à 3 reprise je lui ai dit de venir chercher chèque jamais venu bizarre je la reprendrais plu.
Je suis sage femme libérale retraitee depuis 4 ans .J ai adoré exercer mon métier sous cette forme malgré les inconvénients que l on vous a cités. Il faut choisir cette voie si on est passionnée patiente et si on aime les zutres .Si c est pour gagner et être reconnue retournez a ce que vous faisiez.J ai une minuscule retraite de 1200 euros mais je ne regrette rien .Bon courage .❤
Aline Pecheur nous prenons des vacances… Mais elles ne sont pas payée, il faut d’abord faire des économies.
Je ne comprends pas tout de votre histoire et la relation avec votre sage femme, mais venir chercher un paiement chez un patient, je n’ai jamais fait ça. Parfois, le patient n’a pas de moyen de paiement à la fin de la consultation, et c’est le patient qui revient au cabinet pour déposer le règlement dans la boîte aux lettres ou me le donne entre 2 patientes. Toutes sont débordées, et je ne pense pas que nous prenions ce temps là, si précieux… Même les papiers pour traiter les rejets de la sécurité sociale, je ne les fais pas toujours car ça prend un temps fou. En général, nous préférons être auprès des femmes en visite ou en consultation.
Martine Gouézé elle venez à domicile d’où les chèque que je lui payé elle et venu bcp avant 15j avant cesarienne programmée bb3.. 2e cesarienne bb gros et siège puis elle et venu longtemps après ma fille ses vide des ses 3 semaines jusqu’à ses 1mois et demi venez la pèse voir ce qu’elle buver… Entre le pédiatre et elle qui n’a pas vue iplv.. Merci sos médecin c’était en 2016.
Existe il une passerelle pour passer d’infirmière à sage femme? Il fait partir sur une formation de combien de temps?
Stéphanie Benoit oui il existe une passerelle très compliqué avec peu de place
Ca amene sur 4 ans de formation auto financé car la région ne finance pas.
Aline Pecheur votre discours est incompréhensible
Angelique Grd ah oue ???? Foutage de G…. La vs comprennez pas quoi
Angelique Grd ma fille a fini en réa du au pédiatre et sage femme au bout du 10e lait ils avaient pas compris qu’elle était iplv j’ai eu sa remplaçante le temps de ses week-end festif et vacances et arrêt pour x ou y raison voilà.
Aline Pecheur je sens quand même beaucoup de jugement dans vos propos… Et personnellement, je n’utilise jamais de cigle iplv pour me faire comprendre… Intolérance au lait de vache… Tout le monde comprend… Et pour faire des diagnostics, c’est facile à dire à posteriori mais devant le problème, tellement d’hypothèses possibles… Pas si simple… Et l’erreur est humaine… Vous avez le libre choix du praticien… Vous pouviez changer ou demander un autre avis à n’importe quel moment…
Martine Gouézé quand vs changer de lait 10 fois c énorme non en moins 2mois ??? Il y a un. Moment au lieu de dire gastro ou allergie caroube ou autres faudrais ce pencher dessus c pas votre fille c peu être pour cela ont a attendu que nma fille et perdu 2kg teint gris yeux révulsés et 35 de T pour agir il y a un problème quand même ou les sage femme sont mal informé sur iplv pédiatre et sage femme était OK tt les 2 pour les avoir écouté j’ai fini en réanimation avec mon bb heureusement que sos médecins et venu en 20mns c du passé 2016 m’a fille et la mais je trouve qu’on. Parle peu de iplv et je comprends mieux pk la pédiatre de la maternité m’avait dit si elle bois bcp et prend peu attention je crois qu’elle avait vue truc venir.
Aline Pecheur oui, bien sûr… Mais ici le sujet était l’installation de plus en plus importante des Sages-femmes en libéral… Pas leur formation sur l’intolérance au lait de vache…
Martine Gouézé oui j’étais or sujet. Désolé