Nouvel affront pour les sages-femmes ? Maltraitance ou acharnement ?
Les sages-femmes se déclarent victimes d’une maltraitance institutionnelle, tant les sujets d’opposition avec les autorités publiques se multiplient.
Les sages-femmes se déclarent victimes d’une maltraitance institutionnelle, tant les sujets d’opposition avec les autorités publiques se multiplient.
Au quotidien, la sage-femme libérale accompagne ses patientes en veillant à se conformer à bien des contraintes. La sécurité informatique en fait désormais incontestablement partie, et pourrait même prendre encore plus d’importance dans les semaines et les mois à venir.
L’édition 2021 de la Journée Internationale des Sages-femmes aura été marquée en France par une nouvelle mobilisation de la profession.
Conséquence du Ségur de la Santé, la loi RIST a été officiellement promulguée le 26 avril dernier. Elle concède plusieurs avancées pour les sages-femmes, en répondant à certaines de leurs revendications. D’autres en revanche restent…
Les sages-femmes libérales ou hospitalières sont confrontées, comme tous les soignants, à des violences physiques ou verbales au quotidien. Un rapport souligne la progression inquiétante du phénomène.
En reconnaissant que l’augmentation du nombre de sages-femmes dans les 30 prochaines années ne seraient pas à l’origine de surdensité, le rapport de la DREES valide, sans l’exprimer, le constat de la pénurie de maïeuticiennes aujourd’hui. Mais les résultats de cette étude mettent aussi en avant d’autres aspects de l’avenir de la profession.
Les sages-femmes doivent aujourd’hui faire face à une situation tendue. Entre la proposition de loi se proposant d’encadrer l’avenir de notre système de santé et l’oubli des sages-femmes par le Président de la République, en…
Crise sanitaire oblige, l’importante réforme du régime des retraites en France a été reportée de plusieurs mois. Aujourd’hui, les sages-femmes libérales comme tous les indépendants ne savent pas quel sera leur régime de retraite d’ici la fin du quinquennat. Et pourtant, des inquiétudes et des questions demeurent.
Dans un contexte de mécontentement de la profession, les sages-femmes ne se sentent toujours ni reconnues ni valorisées pour un métier pourtant crucial, contribuant à la santé des femmes. Elles participent à la prévention et au suivi gynécologique, posent des actes médicaux. Leur nombre n’est toujours pas suffisant mais elles pourraient soutenir encore mieux les médecins et gynécologues pour un parcours santé des femmes plus efficace, si l’on avait recours plus facilement à leur expertise.
Les sages-femmes sont autorisées à prescrire et à administrer le vaccin anti-Covid19. Mais les sages-femmes s’interrogent encore sur de nombreux points.